1. |
Une oasis
03:43
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UNE OASIS
J’ai rêvé d’une oasis
Sous un soleil de safran
Terre d’amour et de délices
Terre de paix loin des tourments
Un jour tu m’y rejoindras
Oui un jour tu la trouveras
J’ai senti une oasis
Frémissante à fleur de peau
Enivrée d’or et d’épices
Suave fruit gorgé d’eau
Un jour tu m’y rejoindras
Oui un jour tu la trouveras
J’ai atteint une oasis
Alanguie au coeur des dunes
Patiente amante complice
Ange d’ambre sous la lune
Un jour tu m’y rejoindras
Oui un jour tu la trouveras
Pour savoir où la trouver
Cherche au fond de toi
Paroles et musique: Thomas Loisol
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2. |
Tomber le masque
04:04
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TOMBER LE MASQUE
Le temps se comprime, le temps passe
Le temps de le dire et déjà tout s’efface
Il est temps de voir le monde en face
Il est grand temps de tomber, tomber le masque
Echapper à tous ces gens qui voudraient te faire croire
Que c’est comme ça, pas autrement
Echapper aux connards en bandes qui se croient forts
Juste parce qu’ils ont de l’entregent
Et envoyer balader tous ces petits chienchiens
Qui aboient sur ordre des puissants
Ce serait bien
Le temps d’un baiser et déjà l’amour lasse
Le temps d’une étreinte et déjà tout se casse
Il est temps de voir le monde en face
Il est grand temps de tomber, tomber le masque
Réussir à jeter un oeil sur le scénario
Qui tourne, tourne en rond
Réussir à saisir un peu du grand mystère
Et se mettre au diapason
Et comprendre enfin le fin mot de cette histoire
Où nous ne sommes que des pions
Ce serait bien
Le temps est compté et les années passent
Le temps d’essayer et tout se fracasse
Il est temps de voir le monde en face
Il est grand temps de tomber, tomber le masque
Renverser la vapeur, renverser la logique
Sentir les choses tout simplement
Ne plus avoir peur de l’autre, ne plus le rejeter
Juste parce qu’il est différent
Renoncer à se battre pour être le premier
Retrouver son âme d’enfant
Ce serait bien
Le temps se comprime, le temps passe
Le temps de le dire et déjà tout s’efface
Paroles et musique: Thomas Loisol
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3. |
Cocaïne Blues
04:00
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COCAÏNE BLUES
Anges déçus, génies d’un soir
Poudre blanche et ailes noires
Colmateurs de désespoir
Sans plus de coeur ni de courage
Zombies au pays de Cocagne
Zombies au pays de Cocagne
Zombies au pays de coke
Cocaïne blues
Prétentieux pervers impuissants
Faux fantasmes, frauduleux amants
Pétasses pseudo-prophétesses
Fausses lesbiennes, mais vraie détresse
Partouzeurs sans sens du partage
La chair triste sous les tatouages
Manque d’amour, manque de tendresse
Manque d’amour, manque de tendresse
Reines et rois sur l’échafaud
Sniffant des clichés éculés
A bout de souffle, à bout d’idées
(point à la ligne)
Frères et soeurs du rail,
Fulgurant et suant
Les narines en feu
Et les yeux en sang
Paroles et musique: Thomas Loisol
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4. |
Du mauvais côté
05:19
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DU MAUVAIS CÔTE
Ils t’ont expliqué toi, tu vois, tu es né
Du mauvais côté de la Méditerrannée
Ils t’ont dit retourne chez toi
Chez nous on n’a rien pour toi
Et leur coeur s’est refermé
Comme la barrière du douanier
Ils t’ont expliqué toi, tu vois, tu es né
Du mauvais côté de la prospérité
Ils t’ont dit retourne chez toi
Ici des chômeurs on n’en veut pas
Et leur main s’est refermée
Agrippée à leur porte-monnaie
Ils t’ont expliqué toi, tu vois, tu es née
Du mauvais côté de la virilité
Ils t’ont dit retourne chez toi
Les femmes au foyer et basta
Et leur rire a éclaté
Et en choeur ils se sont soûlés
Ils t’ont expliqué toi, tu vois, tu es né
Du mauvais côté de la normalité
Ils t’ont dit retourne chez toi
Chez nous des débiles y en a pas
Et leur regard s’est détourné
Mais leur miroir a craquelé
Tout ça, ça s’est passé bien avant que tu sois né
C’était le mauvais côté de l’humanité
Et moi je te dis viens chez moi
Je te dis viens, qui que tu sois
Et toute la nuit on va chanter
Oui, toute la nuit on va chanter
Paroles et musique: Thomas Loisol
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5. |
Drames
04:32
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DRAMES
Ce furent des Pâques sans eux
Ce furent des Pâques sans ailes
Histoire sans coeur ni tête
Ebats analphabètes
C’était un temps étrange
De peurs et de folies
Une femme se dérange
Nue dans la sacristie
Ils s’étaient enfuis, les anges
Effrayés par ses cris
Une autre femme se penche
Et pleure dans son vomi
Et le drame trame…
Ce fut un été sans sommeil
Ce fut un été sensuel
Histoire sans coeur biaisée
Mensonges accumulés
C’était un matin gris
Riche en malentendus
Un homme titube, aigri
Une femme ne l’attend plus
Ils s’étaient endormis, les anges
Ivres morts, abrutis
Nu et seul dans sa chambre
Un homme repose sans vie
Et le drame trame…
Ce fut un Noël sans cadeaux
Ce fut un Noël sans pitié
Histoire sans coeur, sans âme
Quiproquo de quidams
C’était une nuit très noire
Au carrefour des destins
Un homme erre, hagard
Un couteau à la main
Où étaient-ils, les anges
Planqués sous un sapin
Un autre homme plus tard
Va croiser son chemin
Et le drame trame…
Paroles et musique: Thomas Loisol
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6. |
Toujours pas
03:24
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TOUJOURS PAS
Le cerveau branché sur le wifi
Je soigne mon réseau de faux amis
Les phalanges crispées sur ma souris
Je trompe à coups de likes mes insomnies
Des milliers de sourires défilent
Mais toujours rien ne se profile
Et je ne baise toujours pas
Trois millions de vues sur youtube prouvent que oui
Mais wikipedia prétend que non
Je me méfie des buzzes d’une seule nuit
Et je redouble d’applications
De clic en clic, de tweet en tweet
Mes idées sans suite prennent la fuite
Mais je ne m’endors toujours pas
Du sang, du cul, des jeux, des OVNI
Des requins mangeurs d’hommes et toujours ces selfies
Des combines, des complots, des conflits
Et des compilations de conneries
Pas vu, pas vécu, pas senti
Je surfe seul sur mon ennui
Et je ne rêve toujours pas
Paroles et musique: Thomas Loisol
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7. |
Attends
04:26
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ATTENDS
Il suffit de semer une graine, il suffit de semer
Il suffit de semer une graine
Et d’attendre, d’attendre qu’elle germe
Il suffit de planter un arbre, il suffit de planter
Il suffit de planter un arbre
Et d’attendre, d’attendre qu’il porte ses fruits
Tu ne peux pas tout avoir aujourd’hui
Et tu ne dois pas avoir tout ce qu’on te dit
Alors attends, attends, les cadeaux de la vie
Il suffit de semer un sourire, il suffit de semer
Il suffit de semer un sourire
Et d’attendre, d’attendre qu’il fleurisse
Il suffit de tendre la main, il suffit de tendre
Il suffit de tendre la main
Et d’attendre, d’attendre qu’elle rencontre une autre main
Tu ne peux pas tout vivre aujourd’hui
Et tu ne dois pas vivre tout ce qu’on te dit
Alors attends, attends, les cadeaux de la vie
Il suffit d’ouvrir les yeux, il suffit d’ouvrir
Il suffit d’ouvrir les yeux
Et d’attendre, d’attendre qu’ils brillent
Il suffit d’ouvrir son esprit, il suffit d’ouvrir
Il suffit d’ouvrir son esprit
Et d’attendre, d’attendre qu’il s’illumine
Tu ne peux pas penser à tout aujourd’hui
Et tu ne dois pas penser tout ce qu’on te dit
Alors attends, attends, les cadeaux de la vie
Paroles et musique: Thomas Loisol
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8. |
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JUSQU’AU BOUT DE MES RÊVES
Boire de l’alcool, fumer des cigarettes
C’est vraiment tout, tout ce que j’ai dans la tête
Quand je suis loin de toi
Sans aucun signe de toi
Alors dis-moi, dis-moi seulement
Où t’es-tu perdue la nuit passée
Où as-tu sombré
Moi je t’ai cherchée
Jusqu’au bout de mes rêves
Je tourne en rond dans mon petit bocal
Cercle vicieux qui tournera mal
Je perds la boule sans toi
Oh, j’ai le vertige sans toi
Et je retourne toujours la même question
Où as-tu dormi la nuit passée
Où m’as-tu oublié
Moi je t’ai cherchée
Jusqu’au bout de mes rêves
Qu’ont-ils de plus ces hommes qui t’attirent
Qu’ont-ils de plus que moi je ne peux pas t’offrir
Même si tu ne veux plus rien de moi
Je donnerais tout pour toi
Alors dis-moi, dis-moi seulement
Où as-tu dormi la nuit passée
Qui as-tu aimé
Moi je t’ai cherchée
Jusqu’au bout de mes rêves
Bien sûr je sais que tu ne m’appartiens pas
Bien sûr je sais que c’est ta vie à toi
Oui mais ma vie à moi
N’est pas une vie sans toi
Alors laisse-moi, laisse-moi croire pour un instant
Que tu reviendras encore une fois
Juste une dernière fois
Avant de t’enfuir
Tout au bout de mes rêves
Paroles et musique: Thomas Loisol
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9. |
Ernesto
03:50
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ERNESTO
Une paire de seins à peine nubiles
Te fait froncer dur les sourcils
Sur ce T-shirt d’adolescente
T’as la mine triste, commandante
Sait-elle seulement qui tu es
Elle doit sans doute hésiter
Entre un rappeur ricain réac
Et un brailleur de la Star-Ac’
Aïe, aïe, aïe, Ernesto, qu’ont-ils fait de toi
Aïe, aïe, aïe, Ernesto, donde está la victoria
Aïe, aïe, aïe, Ernesto, pobre Che Guevara
Tu es dans le vent, on te ressuscite
On marketise ton look, ton mythe
C’est devenu une bonne affaire
De vendre du révolutionnaire
En badges, en bobs, en bandanas
Estampillés Che Guevara
Je t’ai même vu sur un caleçon
Faire rêver de révolution
Aïe, aïe, aïe, Ernesto…
Mon pauvre vieux tu en boufferais
Ta casquette si tu voyais
Ce qu’ont fait de ton idéal
Les macs de notre bordel global
Y a qu’à Cuba que t’avais encore
Un ami fidèle et encore
Il est surtout resté fidèle
A lui-même ton ami Fidel
Aïe, aïe, aïe, Ernesto…
Et puisque la mode est au Che
Ben moi non plus je ne vais pas me gêner
Pour exploiter un peu ton nom
Qui fera un tube de ma chanson
Aïe, aïe, aïe, Ernesto, qu’avons-nous fait de toi
Aïe, aïe, aïe, Ernesto, qui reprendra ton combat
Aïe, aïe, aïe, Ernesto, para siempre Che Guevara
Paroles et musique: Thomas Loisol
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10. |
L'amour c'est quantique
03:17
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L’AMOUR C’EST QUANTIQUE
Toi, moi, ici, là-bas
Moi, toi, en haut, en bas
Toi, moi, souvent, parfois
Moi, toi, encore une fois
Dix fois, cent fois, mille fois
Toi, moi, peut-être, peut-être pas
Parce que l’amour c’est quantique
L’amour c’est quantique, l’amour c’est quand
C’est quand je me rends résigné
Aux lois de ton physique quantique
Que j’entends mon corps résonner
Encore au Cantique des cantiques
Toi, moi, ici, là-bas...
Parce que l’amour c’est quantique
Oui, l’amour c’est quantique, c’est quand
Et quand elles se mettent à vibrer
A l’unisson, nos paires d’ailes
Nous voilà prêts à décoller
Pour des paradis parallèles
Paroles et musique: Thomas Loisol
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11. |
La lumière
03:48
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LA LUMIERE
La déesse dort déjà depuis des millénaires
Dans son tombeau tribal, sous les débris et la poussière
Explorateur sans peur au bord du précipice
Tu cherches sans relâche les traces de l’ultime sacrifice
Mais tu ne vois pas, non tu ne sens pas
Tu n’aperçois pas la lumière
Les masses mélancoliques macèrent sans émoi
En ruminant dociles le fourrage fades des médias
Infatigable lecteur tu chasses entre les lignes
Les ombres des indices et les reflets du moindre signe
Mais tu ne vois pas, non tu ne sens pas
Tu n’aperçois pas la lumière
Les statistiques flattent l’égo de nos cortex
Endormant la foule animale, lui arrachant son sexe
Calculateur zélé amoureux d’inconnues
Tu poursuis sans relâche ta quête chiffrée d’absolu
Mais tu ne vois pas, non tu ne sens pas
Tu n’aperçois pas la lumière
Les chevaux rugissent trépignant d’impatience
A tous les carrefours presque toujours à contresens
Pilote impénitent tu fonces sur le bitume
Malgré les sémaphores qui tour à tour pour toi s’allument
Mais tu ne vois pas, non tu ne sens pas
Tu n’aperçois pas la lumière
Paroles et musique: Thomas Loisol
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12. |
L'âme soeur
04:41
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L’ÂME SŒUR
De plage en grève, soir au matin
De rivières en estuaires
Je m’en vais ma gaule à la main
Pêcheur bredouille et solitaire
J’ai essuyé les quolibets
Des fanatiques du harpon
Mais fidèle à mon moulinet
Je rêve ma vie à ma façon
En attendant que l’âme soeur
Morde enfin à l’hameçon
Je laisse tremper mon petit ver
Qui dérive au gré du bouchon
J’ai souvent pêché en eaux troubles
En espérant y appâter
Celle en qui je verrais mon double
Je n’ai jamais vu que mon propre reflet
J’ai goûté aux douces, aux salées
De la grosse raie à l’ablette
Mais toutes elles ne m’ont laissé
Planté dans le coeur qu’une arête
En attendant que l’âme sœur…
J’ai succombé plus d’une fois
Aux chants envoûtants des sirènes
De loin elles ont de jolies voix
Mais de près très mauvaise haleine
Puis j’ai plongé dans les abysses
Pour y sonder la vérité
Mais à part quelques curieux vices
Je n’ai rien vu dans l’obscurité
En attendant que l’âme sœur…
Au bout de la grève un matin
Toujours bredouille et solitaire
Je m’en irai dans les embruns
En frissonnant sous mon suaire
Un jour lasse de se faire taquiner
Elle fera couler mon bouchon
Mais pas pressé de la ferrer
Je rêve ma mort à ma façon
Paroles et musique: Thomas Loisol
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13. |
Nous devions nous revoir
12:47
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NOUS DEVIONS NOUS REVOIR
Nous savions bien qu’un jour nous devions nous revoir
Nous nous étions quittés depuis longtemps déjà
Moi, je t’avais trompée, oh, tant et tant de fois
Le ciel de circonstance s’est mis à pleuvoir.
Je redoutais ce jour qui viendrait tôt ou tard
Te tirer du passé, te coucher devant moi
Ranimer notre amour qui ne revivra pas
La brume de son linceul recouvre mon espoir
Parle-moi, je t’en prie ! Est-ce que tu m’entends ?
Console-moi encore, ouvre-les donc, tes yeux !
Du fond de ton cercueil, tu souris tristement.
Un peu plus seul au monde, je cherche au firmament
Une étoile filante, dernier signe d’adieu
Et je murmure ce mot inutile à présent:
Maman
Paroles et musique: Thomas Loisol
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Thomas Loisol Tramelan, Switzerland
Le nouvel album de l'auteur et interprète suisse Thomas Loisol a été enregistré dans un salon boisé durant l'hiver 2020-
2021, avec Isabelle Treu à la flûte, Karim Dubugnon à la basse et Raoul Demmer aux percussions.
Le CD physique dans sa pochette créée par l'artiste Darko Vulic peut être commandé par courriel à tomloosli@bluewin.ch.
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